En mémoire du Major Dick Winters
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En mémoire du Major Dick Winters
Suite au décès de Richard Dick Winters, commandant de la Easy Company du 506 PIR de la 101st Airborne, survenu le 02 janvier 2011, la mairie de Carentan, l'association Les Amis de la 101ème Airborne, le Centre Historique des Parachutistes du Jour-J, les anciens combattants, l'Union Nationale Parachutiste organisent une cérémonie à sa mémoire et à la mémoire de tous les vétérans.
Cette cérémonie se déroulera le :
dimanche 23 janvier 2011
à 12 h 00
au Monument Signal dédié à la 101ème Airborne
(devant l'Hôtel de Ville)
Toutes les personnes désireuses de s'associer à cet hommage sont cordialement invitées.
Cette cérémonie se déroulera le :
dimanche 23 janvier 2011
à 12 h 00
au Monument Signal dédié à la 101ème Airborne
(devant l'Hôtel de Ville)
Toutes les personnes désireuses de s'associer à cet hommage sont cordialement invitées.
Gennaker- Messages : 107
Date d'inscription : 25/04/2010
Localisation : Normandie
Re: En mémoire du Major Dick Winters
Je serais normalement présent également.
a+
a+
berry23- Messages : 30
Date d'inscription : 31/08/2010
Localisation : Régions parisienne
Re: En mémoire du Major Dick Winters
Merci pour les photos de la cérémonie.
Y avait t'il beaucoup de monde ?
Y avait t'il beaucoup de monde ?
Jimmy Brooks- Messages : 50
Date d'inscription : 26/03/2010
Localisation : Rouen
Re: En mémoire du Major Dick Winters
C'est bien que vous y soyez allé caporal et berry!
J'espere que l'hommage rendu fut a la hauteur de l'homme qu'il etait
encore une fois paix a son ame et un grand merci
J'espere que l'hommage rendu fut a la hauteur de l'homme qu'il etait
encore une fois paix a son ame et un grand merci
Invité- Invité
Re: En mémoire du Major Dick Winters
J'y étais bel et bien à la cérémonie
berry23- Messages : 30
Date d'inscription : 31/08/2010
Localisation : Régions parisienne
Re: En mémoire du Major Dick Winters
désolé mais je ne savais pas ou vous étiez
berry23- Messages : 30
Date d'inscription : 31/08/2010
Localisation : Régions parisienne
Re: En mémoire du Major Dick Winters
Et bien tu parle de Mimi, elle est au prêt de Marco, comme cela tu l'aura en visu.
Re: En mémoire du Major Dick Winters
C'est vraiment triste Excellent hommage que vous avez rendu aparament bravo a ceux qui etaient present et merci a vous aussi!
Dernière édition par Private Legett le Ven 28 Jan - 12:38, édité 1 fois
Invité- Invité
repondre au propos de notre modérateur
Originaire de lancaster Country en Pennsylvanie, diplômé du Franklin Marshall College, Richard Dick Winters s'engage dans l'armée en 1941.
Durant les entraînements de base, Winters est intrigué par son officier d'instruction qui fait un discours explicatif d'une heure sur un fusil qu'il croyait tenir dans ses mains alors que ce n'était pas le bon
Il se predestine pour le combat d'infanterie mais quand il s'avere qu'il prend connaissance de la prime de solde pour l'engagement dans l'aeroportée, il s'engage volontairement dans les Airbornes Troop's dont il ne connaissait que trés relativement l'existence ainsi que nombre de ses camarades
Il rejoint la Easy Company durant l'été 1942 en temps que chef de section aux terrains d'entraînement de Toccoa en Géorgie. Les relations entre Winters et son supérieur direct, ne sont pas au beau fixe et pour éviter des tensions qui peuvent nuire au bon déroulement des opérations, Le colonel Sink decide de transferé le capt Sobel a Chilton foliat pour des raisons officielles de logistique... Le lieutenant Mehan recoit alors le commandement de la Easy Co'
En Normandie, porté disparu (MIA) et Winters devient le commandant de la Easy par suppléance. Il excelle à ce poste et l'Etat Major américain, au fur et à mesure de l'évolution des combats en Europe, décide de l'élever progressivement en grade. Richard D. Winters devient Major à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est second' lieutnant quand il s'entraine a Toccoa...
Winters a été un officier très proche de ses hommes: "il aurait pu nous demander n'importe quoi, nous l'aurions suivit les yeux fermés" ont declarés ses hommes...
Il n'hésite pas à se porter au-devant des assauts (ce qui va d'ailleurs lui couter les remontrances de ses pairs, qui jugent qu'un officier n'a pas a se mettre en danger comme il le fait)...
Il analyse de manière rapide et efficace les situations (l'assaut qu'il a organisé et commandé le Jour J près du Manoir de Brécourt en Normandie, qui a opposé une 15aine de paras americains a une 40aine de Landser de la Flakabteilung-regiment est de nos jours étudié, commenté et enseigné à l'école américaine des officiers de West Point pour son étonnante efficacité, en tant qu'attaque depuis une position fixe )
Il n'hésite pas à refuser des ordres qu'il jugeait inutiles, comme à Haguenau, en Alsace, où Winters a refusé de mettre sur pied une patrouille de combat, ce qui lui attirera encore d'avantage de respect par ses hommes, il sauva de nombreuses vies en prenant cette decision.
Depuis quelques années, une operation la "mission medal oh honnor" a été lancée pour pouvoir decerné la fameuse medaille du congrés au major Winters... De nombreuses associations ont lancés petitions sur petitions pour pouvoir octroyer au lieut' de Brécourt ce titre, la demande n'a pas aboutie mais quoiqu'il en soit Le major Dick Winters ne pourra se la faire déserner qu'a titre posthume...
Il est décédé le 2 janvier 2011 à 92 ans.
RIP a lui... Nos pensées vont bien naturelement a sa famille....legett tu ne repond pas au propos de thomas pourquoi ? il a raison quand il te signale que sur un sujet grave comme cela il faut choisire ses mots merci a l'avenire de t'y tenir !!!!!
Durant les entraînements de base, Winters est intrigué par son officier d'instruction qui fait un discours explicatif d'une heure sur un fusil qu'il croyait tenir dans ses mains alors que ce n'était pas le bon
Il se predestine pour le combat d'infanterie mais quand il s'avere qu'il prend connaissance de la prime de solde pour l'engagement dans l'aeroportée, il s'engage volontairement dans les Airbornes Troop's dont il ne connaissait que trés relativement l'existence ainsi que nombre de ses camarades
Il rejoint la Easy Company durant l'été 1942 en temps que chef de section aux terrains d'entraînement de Toccoa en Géorgie. Les relations entre Winters et son supérieur direct, ne sont pas au beau fixe et pour éviter des tensions qui peuvent nuire au bon déroulement des opérations, Le colonel Sink decide de transferé le capt Sobel a Chilton foliat pour des raisons officielles de logistique... Le lieutenant Mehan recoit alors le commandement de la Easy Co'
En Normandie, porté disparu (MIA) et Winters devient le commandant de la Easy par suppléance. Il excelle à ce poste et l'Etat Major américain, au fur et à mesure de l'évolution des combats en Europe, décide de l'élever progressivement en grade. Richard D. Winters devient Major à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est second' lieutnant quand il s'entraine a Toccoa...
Winters a été un officier très proche de ses hommes: "il aurait pu nous demander n'importe quoi, nous l'aurions suivit les yeux fermés" ont declarés ses hommes...
Il n'hésite pas à se porter au-devant des assauts (ce qui va d'ailleurs lui couter les remontrances de ses pairs, qui jugent qu'un officier n'a pas a se mettre en danger comme il le fait)...
Il analyse de manière rapide et efficace les situations (l'assaut qu'il a organisé et commandé le Jour J près du Manoir de Brécourt en Normandie, qui a opposé une 15aine de paras americains a une 40aine de Landser de la Flakabteilung-regiment est de nos jours étudié, commenté et enseigné à l'école américaine des officiers de West Point pour son étonnante efficacité, en tant qu'attaque depuis une position fixe )
Il n'hésite pas à refuser des ordres qu'il jugeait inutiles, comme à Haguenau, en Alsace, où Winters a refusé de mettre sur pied une patrouille de combat, ce qui lui attirera encore d'avantage de respect par ses hommes, il sauva de nombreuses vies en prenant cette decision.
Depuis quelques années, une operation la "mission medal oh honnor" a été lancée pour pouvoir decerné la fameuse medaille du congrés au major Winters... De nombreuses associations ont lancés petitions sur petitions pour pouvoir octroyer au lieut' de Brécourt ce titre, la demande n'a pas aboutie mais quoiqu'il en soit Le major Dick Winters ne pourra se la faire déserner qu'a titre posthume...
Il est décédé le 2 janvier 2011 à 92 ans.
RIP a lui... Nos pensées vont bien naturelement a sa famille....legett tu ne repond pas au propos de thomas pourquoi ? il a raison quand il te signale que sur un sujet grave comme cela il faut choisire ses mots merci a l'avenire de t'y tenir !!!!!
Invité- Invité
Re: En mémoire du Major Dick Winters
Juste un mot, et pas du tout polémique, mais simplement pour que les choses soient claires en ce qui concerne cette histoire de Medal of Honor pour le Major.
Cette distinction la plus élevée de l"Armée US vise à récompenser un acte de bravoure exceptionnel, "beyond the line of duty"! cette phrase est importante dans le sens où elle signifie qu'elle récompense un acte volontaire sortant du cadre strict d'un ordre donné.
Winters à Brécourt a été excellent, et la série a sublimé son acte. Mais, et sans vouloir diminuer en rien son action, il a obéi à un ordre, et à cet égard, des actions de ce type, il y en a eu des centaines effectuées par toutes les composantes Army, Navy, Marines Aior Corps de l'US Army durant la WWII.
Quand John Towle, C/504 en Hollande, se lève, empoigne un bazooka, et va détruire seul le char Tigre qui menaçait de détruire sa compagnie, il n'obéit pas à un ordre! il se sacrifie pour ses potes, et mérite sa MoH.
Même chose pour Joe Mann, H/502, qui se jette sur une grenade pour sauver ses potes!
G et I 504 traversent un fleuve de 400 mètres de long à la rame sur des embarcations en toile, puis chargent 500 mètres à découvert face à des 88, des mortiers et des MG 42! Ils ne reçoivent que des DSC....
Ceci pour dire qu'il ne faut pas minimiser l'assaut de Brécourt, mais ne pas non plus céder à l'émotion éxacerbée par la série BoB. Winters a "fait le boulot", et a mérité une DSC.
Towle, Mann, Biddle, Funk, De Glopper, pour ne citer que les Airborne, ont tout risqué, DE LEUR PROPRE INITIATIVE, sans ordre, pour accomplir des actes héroïques véritablement extraordinaires...
un petit récit sur Joe Mann pour vous illustrer mon propos...
Le pélican de Zon
Deux monuments commémorent en forêt de Zon, près d'Eindhoven, la bravoure de Pfc Joe Mann. L'un se situe à l'emplacement de sa mort le 18 septembre 1944 en bordure du canal Wilhelmina, et l'autre, à l'entrée de la forêt, non loi du lieu où lt Col Robert Cole sera tué. Ce dernier monument représente... un pélican. Ce sont les Néerlandais qui l'ont érigé, en s'inspirant d'une légende locale qui raconte qu'un pélican, lorsqu'il ne peut trouver de la nourriture pour sa progéniture, s'arrache des lambeaux de sa propre chair pour en nourrir ses petits. Un hommage pour rappeler le geste de Mann.
Le dimanche après-midi 17 septembre 1944, un platoon de H company 502 PIR, accompagné de quelques éléments de C/326th AEB tentent de s'emparer du pont sur le canal Wilhelmina à Zon, au nord d'Eindhoven. Pris sous un tir d'artillerie, ce groupe d'hommes se réfugient en bordure de la forêt de Zon. Quelques soldats restent coincés près du pont. Ils harcèlent les allemands. Private First Class Joe Mann, de Reardan, Washington, est au côté du Lt Edmund Wierzbowski et fait le coup de feu en tant que first scout. Le lendemain matin 18 décembre, il pleut. En compagnie d'un trooper nommé Hoyle, il détruit au bazooka un dépôt de munitions. Ils se terrent dans un trou et descendent 6 allemands venus les cueillir. Dans l'échange de coups de feu, Mann est blessé par balles aux deux bras. On le soigne comme on peut. Mais un peu plus tard, il est de nouveau touché aux bras. On doit lui immobiliser ses deux bras sur la poitrine pour l'empêcher de bouger et de réouvrir ses blessures. Il refuse d'être évacué. les allemands contre attaquent en force. Les positions de Wiezbowski sont copieusement arrosées au mortier de 81, puis les allemands se ruent à l'assaut et débordent les troopers de toutes parts. Les grenades pleuvent sur les positions des hommes du H/502. Vincent Laino de C/326 tire comme un furieux avec sa .30 cal. Il est aveuglé par une grenade. Mais il continue de tirer. Joe Mann est au fond du foxhole. Il voit une potatoe masher tomber aux pieds de Laino qui ne voit rien. Mann dit : je m'occupe de celle là, et les deux bras toujours lié, se jette dos sur la grenade. Il encaisse toute la force de l'explosion, mais évite à au moins 6 hommes présents d'être touchés. Il murmure : "my back is gone", et meurt.
Cette distinction la plus élevée de l"Armée US vise à récompenser un acte de bravoure exceptionnel, "beyond the line of duty"! cette phrase est importante dans le sens où elle signifie qu'elle récompense un acte volontaire sortant du cadre strict d'un ordre donné.
Winters à Brécourt a été excellent, et la série a sublimé son acte. Mais, et sans vouloir diminuer en rien son action, il a obéi à un ordre, et à cet égard, des actions de ce type, il y en a eu des centaines effectuées par toutes les composantes Army, Navy, Marines Aior Corps de l'US Army durant la WWII.
Quand John Towle, C/504 en Hollande, se lève, empoigne un bazooka, et va détruire seul le char Tigre qui menaçait de détruire sa compagnie, il n'obéit pas à un ordre! il se sacrifie pour ses potes, et mérite sa MoH.
Même chose pour Joe Mann, H/502, qui se jette sur une grenade pour sauver ses potes!
G et I 504 traversent un fleuve de 400 mètres de long à la rame sur des embarcations en toile, puis chargent 500 mètres à découvert face à des 88, des mortiers et des MG 42! Ils ne reçoivent que des DSC....
Ceci pour dire qu'il ne faut pas minimiser l'assaut de Brécourt, mais ne pas non plus céder à l'émotion éxacerbée par la série BoB. Winters a "fait le boulot", et a mérité une DSC.
Towle, Mann, Biddle, Funk, De Glopper, pour ne citer que les Airborne, ont tout risqué, DE LEUR PROPRE INITIATIVE, sans ordre, pour accomplir des actes héroïques véritablement extraordinaires...
un petit récit sur Joe Mann pour vous illustrer mon propos...
Le pélican de Zon
Deux monuments commémorent en forêt de Zon, près d'Eindhoven, la bravoure de Pfc Joe Mann. L'un se situe à l'emplacement de sa mort le 18 septembre 1944 en bordure du canal Wilhelmina, et l'autre, à l'entrée de la forêt, non loi du lieu où lt Col Robert Cole sera tué. Ce dernier monument représente... un pélican. Ce sont les Néerlandais qui l'ont érigé, en s'inspirant d'une légende locale qui raconte qu'un pélican, lorsqu'il ne peut trouver de la nourriture pour sa progéniture, s'arrache des lambeaux de sa propre chair pour en nourrir ses petits. Un hommage pour rappeler le geste de Mann.
Le dimanche après-midi 17 septembre 1944, un platoon de H company 502 PIR, accompagné de quelques éléments de C/326th AEB tentent de s'emparer du pont sur le canal Wilhelmina à Zon, au nord d'Eindhoven. Pris sous un tir d'artillerie, ce groupe d'hommes se réfugient en bordure de la forêt de Zon. Quelques soldats restent coincés près du pont. Ils harcèlent les allemands. Private First Class Joe Mann, de Reardan, Washington, est au côté du Lt Edmund Wierzbowski et fait le coup de feu en tant que first scout. Le lendemain matin 18 décembre, il pleut. En compagnie d'un trooper nommé Hoyle, il détruit au bazooka un dépôt de munitions. Ils se terrent dans un trou et descendent 6 allemands venus les cueillir. Dans l'échange de coups de feu, Mann est blessé par balles aux deux bras. On le soigne comme on peut. Mais un peu plus tard, il est de nouveau touché aux bras. On doit lui immobiliser ses deux bras sur la poitrine pour l'empêcher de bouger et de réouvrir ses blessures. Il refuse d'être évacué. les allemands contre attaquent en force. Les positions de Wiezbowski sont copieusement arrosées au mortier de 81, puis les allemands se ruent à l'assaut et débordent les troopers de toutes parts. Les grenades pleuvent sur les positions des hommes du H/502. Vincent Laino de C/326 tire comme un furieux avec sa .30 cal. Il est aveuglé par une grenade. Mais il continue de tirer. Joe Mann est au fond du foxhole. Il voit une potatoe masher tomber aux pieds de Laino qui ne voit rien. Mann dit : je m'occupe de celle là, et les deux bras toujours lié, se jette dos sur la grenade. Il encaisse toute la force de l'explosion, mais évite à au moins 6 hommes présents d'être touchés. Il murmure : "my back is gone", et meurt.
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