la Sicile !

La Sicile

« Le 11 juillet 1943, je reçus l’ordre de me rendre à proximité de Biazza Ridge en compagnie d’une partie du personnel soignant du bataillon.
Une partie de notre régiment y combattait. Le Capitaine Mc ILvoy et d’autres nous avaient précédés afin d’établir une infirmerie de campagne. Arrivée sur place, je trouvai l’endroit sous un feu nourri de mortier, d’armes légères et d’artillerie.
Etonnamment, le poste de premiers soins fonctionnait et 20 à 30 blessés se trouvaient en avant, exposés au feu de l’ennemie. Le capitaine n’hésita pas une seconde, il sauta dans le véhicule, non sans s’adjoindre deux volontaires pour l’accompagner, sachant que la mission était extrêmement hasardeuse. Le Pvt.Marvin Crosby et moi-même embarquâmes. Nous nous dirigeâmes au feu de l’action, scrutant les cotés de la route à la recherche de nos blessés. Au détour de la route, nous nous trouvâmes face à face avec un char Mark IV allemand.
Le capitaine conduisit le camion hors de la route et tenta de faire demi-tour. Nous fumes immédiatement pris sous le feu du char et d’autres positions sur notre flanc.
Une bonne routière en béton se trouvant derrière nous reçut un coup direct et la déflagration m’assomma. Je me soulevai et vis le capitaine. Je lui criai que j’étai touché. Alors qu’il se dirigeai vers moi, il fut lui-même touché au dos par un fragment d’obus de mortier. Quand bien même, il m’aida à me remettre sur pied, et tous deux, nous entreprîmes une retraite.
Nous n’avions pas fait 20 yards que le camion que nous avions utilisé explosa après un coup direct porté par le char. Le capitaine m’aida à rejoindre le poste de secours et continua la journée juste tard dans la nuit en supervisant le rassemblement, le traitement et l’évacuation de tous les blessés des environs. Sa tache terminés, il supervisa et entreprit l’évacuation des blessés de Vittoria. Nous n’avions pas de moyen de transport, notre approvisionnement médical consistait uniquement en ce que nous avions pu emporter par avion et, pour la majeur partie, sur nous-mêmes ; malgré cela, pas un blessé ne fut abandonné et, plus encore, tous furent secourus dans les temps.
Le dévouement, le courage et la franchise du Capt.Mc ILvoy furent l’exemple qui nous permit d’accomplir notre tache, qui toujours, à l’heure actuelle semble être du ressort de l’impossible ».

Souvenirs du Pfc, Murray Goldman, Médical detachment


Tireur d'élite Américaind du 505th, embarquement pour la Sicile
Photo : Tireur d'élite Américain du 505th Parachute Infantry Régiment de la 82nd Airborne US.

Vous pouvez y voir sa tenue non renforcée, qu'il a un étui à jumelle M17, ainsi qu'une rigger made. Il a aussi un Trench Knife qu'il a fixé devant son épaule droite (ce qui doit le gêner...). Ce qui est intéréssant de voir aussi, est qu'il a une carabine M1A1 sur son dos. Son arme est bien sûr un Springfield M1903A4, la lanière est en cuir.




Capt. Pete

Joli papier! Merci!

Photo faite à Kairouan avant l'embarquement pour la Sicile le 8 juillet 43 ;

Sur une meilleure image on pourrait discerner sur le côté de son casque le "rampant lion" plutôt mystérieux quant au bataillon auquel il correspondait, et pour quelle période... 2/505? HQ 505??? le Springfield de sniper pourrait accréditer la version de HQ 505.

Certes... "n'existe pas" me parait exagéré...

Le terme est galvaudé par les GIs eux mêmes qui l'utilisent à tour de bras dans leurs mémoires... Il existe des panneaux "watch out for snipers" plantés par soldats....


CF ; Dan Miale (F/505), Spencer Wurst (F 505) etc....

MmmmHHHH?

The term sniper is attested from 1824 in the sense of “sharpshooter.” The verb to snipe originated in the 1770s among soldiers in British India-in the sense of: “to shoot from a hidden place,” in allusion to snipe hunting, a game bird known for being extremely difficult to locate, approach, or shoot. Those who were skilled at the hunting of this bird were thus dubbed “snipers.”